Parce qu’un jour vient où toutes les réponses que l’on a croisées — qu’elles soient familières ou inattendues, anciennes ou récentes — se révèlent, au fond, insuffisantes.
Parce que l’on découvre que, malgré la diversité des formes — sociétés, idées, méthodes ou inventions — la même insatisfaction revient, portant les mêmes dissonances, les mêmes limites.
Parce qu’il devient évident que la cause véritable est intérieure, et qu’elle appelle une transformation radicale de la conscience.
J’accepte alors de me mettre en marche, non pour améliorer ma vie ou celle d’autrui, ni pour atteindre un but au sens habituel, mais pour toucher la racine même de ce qui, en moi, vit, perçoit, sait et agit.